Résidence – Marquer au corps le bruyant fracas

Eliana Stroobants, Morgane Guède 

11 > 16/09/23


PERFORMANCE À DEUX CORPS ET VOIX MÊLANT
TEXTE, MUSIQUE ET DANSE.



 » On parle de ces gens-là, mis à l’arrière, à l’abandon, qu’on pille la thune, la bouffe, les logements, la vie légère. Celleux qu’on endette pour causes et non-causes. Cercle vicieux infernal. Pour parler de la dette, on commence par parler du corps. parce que c’est à cet endroit qu’elle s’inscrit. Et pour ça, on revient avant l’esclavage coloniale. On revient au moment où l’humain vendait son identité pour bénéficier de biens, de matériel. On fait le parallèle avec aujourd’hui… La dette, c’est toujours physique mais c’est plus vicieux. Parce que la charge mentale, le harcèlement, l’anxiété, la culpabilisation, l’humiliation, c’est aussi la prison pour le corps et sa liberté. On va parler brutalement, poétiquement. »

Création Atelier 210
Octobre 2023, lors du Ravieversaire