LEGS « suite »

Edoxi Gnoula / Philippe Laurent

24/11 > 09/12
Edoxi Gnoula © Michel Boermans

Avec Edoxi Gnoula

Que je te parle de ton père, Edoxi ? Mais qu’est-ce vous avez à vouloir connaître un peu plus sur les spermes qui vous ont fécondés ? Je t’ai déjà dit que je n’ai aucune envie de parler de ça. Comme disait Sankara, ma fille « les maris irresponsables à bas. »

Sacrée meilleure humoriste au Burkina en 2013, Edoxi Gnoula nous transporte au cœur d’un maquis africain dont elle interprète avec talent tous les occupants. Un one woman show captivant !
LEGS “suite”
(donation, héritage en français ou jambes en anglais) est le récit d’une jeune femme qui s’interroge sur son statut d’enfant “bâtarde”. Edoxi a été élevée par sa mère et n’a jamais été reconnue par son père, qui habitait pourtant dans le même quartier pauvre de Ouagadougou. Nulle complainte dans ce travail, c’est plutôt la rage qui cogne aux fenêtres. Au père qui abandonne ses enfants vient répondre le dictateur qui abandonne la nation, par un raccourci poétique et politique fulgurant (Extrait du Journal n°79 – Laurent Ancion).

Calendrier
Samedi 24/11 – 20:30
Dimanche 25/11 – 18:00
Mardi 27/11 – 19:00
Mercredi 28/11 – 21:00
Jeudi 29/11 – 20:30 + Rencontre avec les artistes
Vendredi 30/11 – 19:00
Samedi 01/12 – 20:00
Dimanche 02/12 – 18:30 + Rencontre avec les artistes
Mardi 04/12 – 19:00
Mercredi 05/12 – 19:00
Jeudi 06/12 – 13:30 + Rencontre avec les artistes
Vendredi 07/12 – 18:00
Samedi 08/12 – 18:00 + Rencontre avec Aminata Abdoulaye Hama, Edoxi Gnoula et Myriam Saduis à 15h
Dimanche 09/12 – 17:00
Studio – Durée : 1h20 environ

Texte Edoxi Gnoula / Mise en scène Philippe Laurent / Création lumières Nicolas Sanchez / Assistanat à la mise en scène Sidiki Yougbaré

Production
Théâtre Océan Nord / Coproduction la Coop asbl / Soutiens Fédération Wallonie-Bruxelles Service du théâtre / Shelterprod / Taxshelter.be / ING / Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge /

Pour en savoir plus
Que vous l’ayez vue dans Le Songe d’une nuit d’été ou Last exit to Brooklyn / Coda, vous ne pouvez pas l’avoir oubliée : irradiant d’énergie joyeuse, Edoxi Gnoula joue comme on boxe. « Il y a chez Edoxi quelque chose d’étrange, d’instinctif et de puissant qui m’a fascinée tout de suite », rapporte Isabelle Pousseur, qui l’a dirigée dans les deux spectacles. La rencontre entre la comédienne et la metteur en scène a eu lieu à Ouagadougou, sur les conseils d’Étienne Minoungou, directeur des Récréâtrales. « J’ai senti que je n’avais pas besoin de l’auditionner », note encore Isabelle au sujet de leur première entrevue, « je l’ai engagée de suite ». Impossible de deviner la part d’ombre, sous semblable lumière, sous son grand sourire aux « dents de la chance ». Pourtant, depuis plusieurs années, Edoxi Gnoula a décidé d’explorer un lourd héritage, lestant une vie marquée par l’absence du père. (…) « J’ai eu envie de pousser un grand cri de rage contre ce bordel d’irresponsabilité ! », rigole Edoxi Gnoula – et l’on sent combien son rire a de profondeur et de sincérité.
Extrait de l’interview du Journal N°79 – Laurent Ancion