"Notre tâche (ou bien tout le reste sera pure statistique et affaire d’ordinateur) est de travailler à la différence." Heiner Müller
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Vous êtes sur le Blog du Théâtre Océan Nord.
Ce dernier vous fera découvrir la vie interne du théâtre, ses secrets, ce que vous ne verrez nulle part ailleurs !
N’hésitez pas à nous laisser des commentaires, cette plate-forme est interactive :-)
Du 9 au 11 octobre 2015, notre commune célèbre avec exubérance son patrimoine au cours d’un festival folklorique haut en couleur : expos photos, concerts, parade... Il y en a pour tous les curieux ! Retrouvez ici le programme de ces jours de fête et toutes les infos !
Notre quartier va bouger !
Du 3 au 7 août, la salle de répétition du théâtre s’est transformée en un monde enchanté, peuplé de 5 enfants débordants d’images, de poésie et de pas de danse !
Animé par Mathilde Laroque et Helen Sylla, cette semaine de stage estival -une première à Océan Nord !- fut une très belle aventure... Découvrez-le par vous même en regardant la vidéo !
Le dernier numéro du journal schaerbeekois La Cité des ânes paru cet été publie un article sympatique présentant notre théâtre !
Merci à leur équipe de rédaction venue nous rendre visite en fin de saison passée !
Même si vous n’êtes pas habitants de la commune, découvrez ici sans tarder le numéro et l’article !
Pourquoi un professeur dans une école à discrimination positive (le lycée Emile Max à Schaerbeek) emmène ses élèves au Théâtre Océan Nord et pourquoi les incite t’il à y faire du théâtre ?
La réponse via ce lien :
Pur redécouvrir son intervention filmée, cliquez ici :
https://www.youtube.com/watch?v=qaVUO9sYOUY
Ce 20 avril 2015, Isabelle Pousseur prenait la parole devant une salle comble pour faire état de la situation et de l’avenir du
Théâtre Océan Nord.
Lettre de soutien au Théâtre Océan Nord
Notre dernier contrat-programme s’est terminé voici bientôt 5 ans, en décembre 2010.
Depuis, il est prorogé d’avenant annuel en avenant annuel…
De rendez-vous en rendez-vous, de promesse en promesse, le temps a passé, les circonstances ont évolué, les marges disponibles aussi.
Difficile et épuisant de naviguer ainsi à vue, dans un brouillard institutionnel permanent.
Aujourd’hui, il ne nous paraît plus possible de continuer ainsi.
La non-indexation récurrente des subventions, les inconnues sur les missions à remplir, les incertitudes sur le montant et le contenu du prochain contrat-programme nous amènent à prendre une décision conservatoire difficile mais nécessaire : réduire, de façon drastique mais dans le respect de nos engagements vis à vis des pouvoirs subventionnant, le contenu public de la saison prochaine (2 spectacles au lieu de 7).
Et, conséquence immédiate, à diminuer les coûts fixes, notamment en diminuant l’équipe permanente.
Isabelle Pousseur
Ce 20 avril 2015 à 11h, le Théâtre Océan Nord a donné une conférence de presse pour faire état de la situation budgétaire et de l’avenir du Théâtre Océan Nord. Isabelle Pousseur ainsi que de nombreux artistes ont pris la parole face à une salle comble.
Voici le articles de presse parus par la suite :
François Caudron, Musiq’3, 15 avril 2015 : http://podaudio.rtbf.be/pod/m3-point-cult_chronique_thc3a9c3a2tre_24_avril_2015_21297255.mp3
Parce que l’histoire du monde les a confrontés à des questions jusqu’ici inouïes, Hannah Arendt, son mari Heinrich Blücher et leur « tribu » — Hans et Lore Jonas, Mary McCarthy, Robert Gilbert ... — en exil en Etats-Unis, s’efforcent de « penser sans garde-fou ».
Quand tout se délite, vient la question : qu’est-ce que penser ? Et d’abord, y faut-il du génie ?
Dans cette méditation tempétueuse où la conférence le dispute au rêve éveillé, où surgissent les morts pour tenir la réplique aux vivants, se profile une réponse inattendue : oui, le génie de l’amitié. Le génie de la nuit et de son espace, de la turbulente tribu des amis, de l’infini tissage des histoires et des questions, qui tient le chagrin en échec.
A travers cette partition chorale, on « philosophe » d’une manière inédite, physique et onirique. Ceci n’est pas un biopic, un cours, un séminaire — c’est plutôt l’envers du décor. Il est minuit. Le vent souffle. « Nous sommes tombés dans un trou », dit Hannah à son mari. Il va s’agir de se faire la courte échelle jusqu’au matin : « penser ».
Avec
Mathilde Lefèvre, Hannah Arendt (La Mouette, un Uomo di Meno — Jacques Delcuvellerie)
Jérôme de Falloise, Heinrich Blücher (Le signal du promeneur — Raoul Collectif ; Money de Françoise Bloch)
Soufian El Boubsi, Hans Jonas (Sans Ailes et sans racines — Hamadi ; La nostalgie de l’avenir — Myriam Saduis)
Romain David, Robert Gilbert (Le signal du promeneur – Raoul Collectif)
Aline Mahaux, Mary Mac Carthy (La nostalgie de l’avenir — Myriam Saduis ; Homme sans but — Coline Struyf)
Ariane Rousseau, Lore Weiner-Jonas (Notre peur de n’être ¬— Fabrice Murgia)
Laurie Degand, Marianne, étudiante (La gêne du clown— Georges Lini)
Dramaturgie Valérie Battaglia | Scénographie et costumes Anne Buguet |
Lumière Caspar Langhoff | Bande-son Christophe Guiraud & Jean-Luc Plouvier | Mouvement Vincent Dunoyer
Assistant à la mise en scène Jean-Baptiste Delcourt | Diffusion Nathalie Kamoun | Assistante costumière Leila Boukhalfa | Stagiaire en scénographie Clémence Walle | Stagiaire au son Charles Fauville
Voici un numéro particulier du Journal du Théâtre Océan Nord : la première page et la quatrième pages sont très vides.
Ce n’est pas une erreur...
L’outil juridique (un contrat-programme) qui nous lie à notre pouvoir subsidiant (la Fédération Wallonie Bruxelles) porte sur une durée de cinq ans. Cette durée permet aux opérateurs de développer leur projet et leur gestion dans le temps indispensable pour construire une programmation, nouer les accords avec les compagnies et celles et ceux qui participeront aux projets, d’attendre les réponses données aux projets soumis aux coproducteurs pressentis, aux instances d’avis,…
Notre dernier contrat-programme s’est terminé voici bientôt 5 ans, en décembre 2010.
Depuis, il est prorogé d’avenant annuel en avenant annuel…
De rendez-vous en rendez-vous, de promesse en promesse, le temps a passé, les circonstances ont évolué, les marges disponibles aussi.
Difficile et épuisant de naviguer ainsi à vue, dans un brouillard institutionnel permanent.
Aujourd’hui, il ne nous paraît plus possible de continuer ainsi.
La non-indexation récurrente des subventions, les inconnues sur les missions à remplir, les incertitudes sur le montant et le contenu du prochain contrat-programme nous amènent à prendre une décision conservatoire difficile mais nécessaire : réduire, de façon drastique mais dans le respect de nos engagements vis à vis des pouvoirs subventionnant, le contenu public de la saison prochaine.
Et, conséquence immédiate, à diminuer les coûts fixes, notamment en diminuant l’équipe permanente.
Le Théâtre Océan Nord s’est fondé comme une compagnie et a été subventionné comme telle : il s’agissait de créer la structure de production de la pratique artistique d’Isabelle Pousseur. A la fin des années nonante, nous avons éprouvé le besoin de poser nos valises et d’insérer notre travail dans un contexte social particulier qui pourrait le nourrir et nous rappeler chaque jour dans quel monde nous vivions et développions notre démarche artistique.
C’est la raison de notre choix : Schaerbeek, dans une zone réputée « difficile ».
Très vite, face à la demande exponentielle d’autres artistes en quête de lieux où répéter et présenter leur travail, le projet artistique et institutionnel a changé de nature. Il a reposé sur trois piliers essentiels : une mutualisation du lieu et des moyens (humains et matériels) avec des compagnies émergentes, le travail artistique d’Isabelle Pousseur, un double travail d’ateliers (avec des professionnels et des non-professionnels).
La traduction de ce projet s’est avérée passionnante mais complexe. De compagnie nous sommes devenus « institution ».
Il a fallu plusieurs années pour arriver à trouver l’équilibre du projet, qui optimise les moyens disponibles et permette aux compagnies comme à Isabelle Pousseur de créer dans un environnement propice.
Il nous faut constater que cet équilibre n’est plus.
La diminution des moyens disponibles entraînée mécaniquement par la non-indexation depuis quatre ans a mangé les marges disponibles pour le projet artistique. Elle pèse particulièrement sur nous puisque le lieu est loué et que le loyer comme l’ensemble des coûts d’entretien sont assurés par la subvention ordinaire. L’augmentation des moyens nécessaires au maintien de ce modèle, de promesse en report, n’a pas (encore ?) été concrétisée.
Il nous faut donc envisager le projet dans les limites de ce que sont aujourd’hui nos ressources. Repenser son équilibre. Attendre les décisions annoncées.
Pour cela, la saison prochaine, le Théâtre ne s’ouvrira que pour deux accueils.
Le reste du temps, les salles se rempliront d’un travail intense mais qui restera dans « l’ombre » : préparation de nos créations futures, résidences, ateliers, locations assureront la continuité de son usage dans le respect de nos missions et de notre cahier des charges.
Nous restons intimement convaincus de la nécessité du projet et de la pertinence du modèle qui le traduit. Paradoxalement, il répond et met en œuvre depuis des années la plupart des priorités récemment exprimées par la Ministre. Les artistes et leurs projets sont depuis sa création au cœur de l’activité - c’est pour eux que le modèle a été pensé et mis en œuvre, sa gestion respecte les diverses obligations sociales et est transparente, il est relié à l’école, assure une formation continue, participe dans la mesure de ses moyens à des réseaux divers, fut l’un des premiers à développer des ateliers de quartiers et à assurer leur visibilité au travers de Rencontres…
Pourrons-nous continuer à développer ce projet ? L’institution continuera - t’elle d’être au service des nombreux artistes qui souhaitent y travailler, parce qu’ils y trouvent « la fabrique de théâtre* » qu’ils recherchent ?
Isabelle Pousseur, metteure en scène, fondatrice du Théâtre Océan Nord Michel Boermans, scénographe, co-fondateur du Théâtre Océan Nord.
*« Une fabrique de théâtre » titre de l’éditorial du premier numéro du journal du Théâtre Océan Nord
15h... Les premiers enfants poussent timidement la porte du théâtre... Est-ce bien ici que Saint-Nicolas doit venir ? Il n’est pas encore là, donc nous patientons en réalisant de jolis coloriages et en dégustant de délicieuses crêpes au chocolat préparées par Mina !
15h45... Le bar du théâtre grouille à présent de petites têtes impatientes ! Nous rassemblons tout le monde autour du trône préparé pour le Sage et nous entonnons des chants d’acclamation pour qu’il arrive...
16h00... Et enfin le voilà, dans toute sa majestuosité ! Les animaux étant interdits dans le théâtre, père Fouettard est resté avec le brave âne sur le toit, laissant Saint-Nicolas descendre seul la cheminée pour venir rencontrer les enfants et gâter ceux qui furent sages cette année... Mmmmmh, tous les bonbons et chocolats !
16h15... Et pendant qu’à tour de rôle, chaque enfant passe dire un petit mot à Saint-Nicolas, d’autres se font maquillés par deux de nos animatrices ou jouent à des jeux de société !
17h00... Saint-Nicolas a encore d’autres chaumières et enfants à visiter, il est temps de le laisser partir ! Des enfants lui offrent des dessins et nous le remercions tous de sa venue... A l’année prochaine Saint-Nicolas !